![]() |
Tab![]() |
![]() |
Introductions![]() Textes Psychologiques |
Temps de parole dans
les débats. |
Logique subjective![]() Textes Politques |
Il n’y a pas de temps
vécu sans que l’outil de langage ai « permis » un « travail » du penseur
vivant : Le temps
« libre » ne peut être temps de liberté que dans l’espace du débat,
du libre échange intellectuel et affectif, psychologique et politique (qui peut
éventuellement traiter des inconvénients et des avantages du libre échange des
biens et des services).
Mais notre
« temps de parole » dans l’espace (ou dans le plan) de l’échange
symbolique et affectif nous permet de sublimer cette contrainte en liberté,
dans les rares espaces où le débat et l’esprit de débat garanti les conditions
de la liberté des acteurs. C’est bien là
le sens « central » mais aussi bien « périphérique »
ou « marginal », de l’idée de
démocratie.
Le temps de parole
dans l’espace du débat, qu’il soit effectif et libre, ce qui reste toujours une
« pathologie » de l’organisation représentative et électorale, ou
qu’il soit théâtralisé à des fins de propagande partisanes comme c’est le cas
partout sur les médias et dans le monde journalistique, donne de toute façon
lieu à des répartitions qui tiennent compte, outre des intérêts des plus
influents groupes de pression, de la structure psychopathologique des acteurs
choisis par « les circonstances » du débat, avec en général la
bénédiction des institutions légitimes de l’organisation, et surtout de la « représentation »
des débats (télé, radio, presse, enseignement, labos, …). Il est à noter que
ces institutions ne sont jamais légitimées à le faire par la constitution qui
se garde bien d’encadrer trop visiblement les conditions de cette substance si
précieuse qui « fait l’opinion » en même temps qu’elle
l’ « exprime ».
Temps de
reconnaissance et temps concédé pour une jouissance ineffable, le « temps
de parole » des acteurs politiques mais aussi bien des acteurs du monde
« psychologique », c’est-à-dire des acteurs sociaux, fait à la fois
l’objet de toutes les convoitises et de toutes les phobies. La
« gestion » du temps de parole qui est aussi malheureusement le temps
de la représentation, fait l’objet d’un partage que les structures collectives
de représentation que sont les médias et institutions de la République
organisent avec la plus grande attention. L’usage médiatique qui consiste à
« donner la parole » au naïf du coin quand ce n’est pas au
« simplet » de service, en tant qu’il « représente l’opinion
pondérée » des électeurs, participe de cette innocence efficace des élites
qui savent faire jouer sur la même scène, la pièce ordinaire où les électeurs ordinaires
ont le plaisir de se reconnaître et de se retrouver, garantissant ainsi toutes
les puissances de représentation de la propagande électorale populiste, et la pièce d’avant-garde où les acteurs savent
laisser planer un savant doute sur la confusion réellement feinte ou
fictivement réalisée entre la problématique représentée et la problématique
vécue, assurant ainsi la critique la plus fine du talent le plus incontestable
au service de la démagogie la plus efficace.
En quoi cette
structure peut-elle faire l’objet d’une considération systématique de notre
part si ce n’est d’une étude « objective »? « La logique n’a
point à établir une théorie de l’expérience » disait Piaget. Pour lui
« l’épistémologie suppose résolu le problème logique, mais la réciproque
n’est pas vraie ». Mais voilà, s’agit-il dans ces positions d’opinion de
logique des relations et des classes sociales, ou d’épistémologie des faits de
société ? J’ai voulu ici par la
mise en relation de formes |
Accueil![]() |