Tableaux
Introductions


Textes Psychologiques

Que le temps manque d'aplomb et son vertige constitue le fantasme.

Logique subjective


Textes Politques
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Le temps manque, comme l'argent qu’il représente.

Fonction du jeu et de la guerre dans la subjectivité.
Temps logique.
Temps de l’autre. 

« Ceci est à moi. »
Particulière affirmative ou universelle négative? Ce n’est à personne d’autre.
La quantité partielle de Robert Blanché est-elle l'expression d'un être particulier, ou singulier?
Quelle différence y-a-t-il entre le particulier et le singulier?
Le singulier participe du tout.
Et le tout participe du singulier.
Le particulier est exclusif de la totalité.
Le zéro de Robert Blanché a la puissance de la totalité.
Quelle drôle d'idée ou de simplification "naïve" des les avoir représenté sur la même ligne.
Tout ça pour préciser les conditions de possibilité de la négation.
Ce n'est pas "que puis-je nier?" mais "comment puis-je m'y prendre pour nier quelque chose?".
Je peux nier l'objet en soi (concept ni kantien ni sartrien), mais je puis aussi nier sa représentation.
J'aurai d'ailleurs aussi la possibilité de me nier moi-même comme représentant de moi-même,
mais je ne suis pas longtemps dupe de moi-même à ce jeu là.
Jeu qui est d’ailleurs une négation en soi.

 

a part de jeu que comporte toute relation sociale implique dans un rapport inextricable le temps du jeu et le jeu sur les temps logiques, peut-être ceux qui ont été stigmatisés par Lacan : l’instant de voir, le temps pour comprendre et le moment de conclure.

Ces rythmes à trois temps inégaux conditionnent sans doute comme toute la construction théorique lacanienne mais aussi comme bien des triptyques de l’histoire d’occident, la valse hésitation du sujet dans le monde social.

Rappel des exemples que j’ai pris dans «Couteaux de poche conceptuels, biface, opinel, canif, laguiole, couteau suisse.»:

COUTEAUX SUISSES
De l’Occident positif

 

Le corps

L’esprit

L’âme, liberté, Dieu
(Kant : MTP)

Anciens

 

Physique

Logique

Métaphysique

L’église catholique

 

Le Fils

Le Saint esprit

Le Père

Scholastique

 

Existentialisme

Nominalisme

Essentialisme

Kant : Facultés

 

Médecine

Droit

Théologie

Kant : Raison

 

Imagination

Entendement

Jugement

Kant : Jugement

 

Esthétique

Théorique

Pratique

Kant :

 

Sens

réflexion

Vouloir

Kant :

 

Sentiments

Concepts

Idées

Wolff

 

Cosmologie

Psychologie

Théologie

Bakounine

 

Animalité : économie

Pensée : Science

Révolte : Liberté

Deleuze et Guattari

 

Science

Philosophie

Art

Deleuze et Guattari

 

Percept

Concept

Affect

Pierre Manent

 

Le commerce

Le droit

La morale

Lacan

 

Réel

Symbolique

Imaginaire

 

omment donc puis-je penser le temps dans le temps. A moins que je ne sois à même de penser en dehors du temps. Mais il me faut prendre le temps de penser le temps.
Entre marteau  et enclume, comme l’arroseur arrosé, le penseur du temps se cherche.
Et la seule certitude qu’il puisse patiemment acquérir, c’est que le temps n’est pas un objet, ou alors très glissant, comme la savonnette sur le rebord de la baignoire.
La seule façon d’en coincer un bout, c’est la stratégie du jeu (ou de la guerre).
La représentation d’une séquence des évènements pour moi jadis ou demain, ou pour l’autre aujourd’hui.
Le temps se donne comme une partie de cartes, un match, une lecture, un déroulement opératoire.

l y a une différence entre Bergson et Piaget. La permanence de l’objet constitue une opération fragile.
Permanence de l’objet dans le temps ne veut pas dire permanence du temps. L’objet peut scintiller dans le temps, voir même clignoter. L’objet ou le sujet, bien-sûr.
On peut comprendre cette prééminence du chiffre trois sur cette machinerie métaphysique.
D’ailleurs en quoi le temps est-il physique?
Physique, logique, métaphysique : voilà trois temps.
C’est encore comme tromperie que le temps est le plus objectivable. Il manifeste la façon dont les choses nous trompent. Il est essentiellement attente, tentation, dissimulation et maintien caché.

Je propose un autre couteau suisse de type lacanien :

Instant de voir

Temps pour comprendre

Moment de conclure

Attente

Tentation (désir?)

Maintien (Conatus) (Stance)

l n’y a pas de temps sans verticalité. Et il n’y a pas de verticalité sans érection de l’être sur un plan de consistance, sans fonction phallique, sans invagination ontologique, sans angoisse, sans la peur de tomber, sans la chute. Le temps est une dimension de l’espace. Vouloir les distinguer est sans doute la pire des présomptions de l’auteur de la métaphysique, c’est-à dire de l’occident. Je maintiens l’ambiguïté.
Tout cela doit venir de la présomption humaine tout simplement avec le truc des paléontologues : le redressement de l’homo erectus (sans parler de l’ «évidentialisation» concomitante de ses érections et de tout ce qui s’ensuit dans l’histoire de la sexualité).
On n’imagine pas le serpent de la bible dire à son petit : « quand tu seras long tu pourras choisir ».
Et pourtant le temps est long. Il est long et court. Mais il n’est jamais petit. Il n’y a pas d’enfance du temps. Il est toujours plus malin que nous. J’aime cette version de Lacan qui encadre de deux « petits temps » le « temps pour comprendre » qui n’est pas le temps « de » comprendre.

e temps comme concept a tout à voir avec la sexualité du bipède sans plumes (c’est-dire qui ne vole pas). On peut en outre se demander comment il se fait que ce ne soit pas les oiseaux qui soient porteurs de cette catégorie du mental qu’on appelle l’esprit. L’église catholique ne s’y est d’ailleurs pas trompée en le stigmatisant sous les traits d’une colombe.
Mais pour être sans plumes l’animal bipède vertical humain n’est pas un animal plumé.
Il possède comme les oiseaux l’aptitude à se tenir « en équilibre » et pas celle de voler, mais il à celle de penser. Curieuse répartition. Dans les compétences du vivant et donc dans les compétences « physique » de l’être, il rentrait en ligne de compte une question d’équilibre, mais il y a l’équilibre sur terre ou sur un sol, et l’équilibre dans l’air. L’équilibre des oiseaux dans l’air leur permet des déplacements inouïs au regard de ce que la bipédie apporte d’autonomie par rapport aux quadrupèdes.
Au fond on peut se poser comme un enfant cette question sans fin : à quoi sert la bipédie?
Un écolo pourrait dire : « à gagner de la place » et ce serait un point de vue qui comporte sa cohérence.
Leroi Gourhan nous a donné la réponse la moins « bête » : à libérer la main.
Que faire d’une main qui ne sert pas à voler? Faire des outils, ou les voler.

Avec Darwin, c’est ce que la critique politique du XIXième a bien compris. Propriété privé des instruments de production. Mais comment dans la bonne nature de Rousseau, les oiseaux auraient-ils pu faire pour enclore un terrain et dire : « ceci est à moi ». Comment peut-on enclore l’espace?
Réponse : avec le temps. Le temps est une membrane sans bords, non trouée, non blessée. Il est ce qui empêche d’aller n’importe où. C’est peut-être pour ça que rien n’est plus touchant et poétique qu’un oiseau blessé. Il est comme un enfant sans enfance. Il ne sert plus à rien et n’a plus de sens. Le temps donne le sens. La vie des oiseaux n’a pas de sens.
C’est bien d’ailleurs ce que s’est empressée de faire dans la « modernité » notre météorologie.

n peut penser que pour celui qui vole dans les airs (et plus encore dans l’éther), le temps ne sert à rien.
L’oiseau n’attend pas. C’est son prédateur qui l’attend. Il ne connait la tentation que sur un mode réflex, par l’acte de picorer. Il tourne en rond sur place. Il n’a pas de parcours, pas de chemin à suivre. Il n’a rein à attendre, puisqu’il est, comme proie dans le cycle écologique, l’objet de l’attente et de l’ « affut » de ses prédateurs.
Et quand il est lui-même prédateur, il tourne en rond ou se maintient sur place, au-dessus d’une proie dont il n’est séparé par rien, dont il n’est pas caché, et sur laquelle il « tombe ». Il n’y a pas d’ « attente » car il n’y a pas de dissimulation.

La station debout du bipède sans plume (que l’on distinguera donc de la bipédie en général), stipule alors un type d’équilibre particulier, mais aussi une conception particulière de l’outil (puis de la machine), dont le but est de délimiter et de nidifier sur un territoire ou un domaine privé et protégé des agressions du vivant et de la nature.
Le capitalisme délimite, stocke et immobilise même s’il doit en passer par des déplacements de masses vertigineux. Rousseau un anti-utilitariste?
Le premier qui a dit « ceci est à moi » s’est servi de ses outils, de ses mains et de ses armes.

 

es chiffres et les nombres calculent, comptent et mesurent l’espace et le temps, et on ne peut pas dire « l’espace avant le temps ». Ils font partie de ces instruments, de ces prothèses, de ces armes, de ces machines.
La science fiction s’est beaucoup défoulée sur la conception d’armes prothétiques.
Annexion, conquêtes, sont des mots qui valent autant pour le domaine de l’érotisme et de l’amour que pour celui de la guerre.
La guerre, la chasse et l’amour, stipulent également ce rapport au temps de la stratégie et de la tactique.
Surveiller et punir, c’est depuis Foucault. Mais avant Foucault c’était surveiller et coincer.
Par « coincer », j’entends « aliéner ».
Surveiller et pendre au piège. D’ailleurs en amont de ces définitions positives d’un monde de la « surveillance », le bon verbe serait plutôt « observer », mais avec une intention d’appropriation, ce qui nous éloigne de la contemplation, être à l’affut, attente anxieuse et délicieuse du pigeon, convoitise prudente, autant d’expressions qui nous montrent comment le mot « désir » peut se mettre au service de pulsions qui ne sont pas qu’érotiques.
Dans la nature, l’instinct de mort est un instinct de vie, c’est là tout ce qui fausse la belle logique du système freudien naturaliste. C’est aussi ce que Sade a mis en exergue avec une puissance qui ne peut laisser personne insensible.
Que le lecteur qui est arrivé jusques là ne m’en veuille pas du désordre de mes propos. C’est un désordre naturel : celui de mes pensées.

Le temps n’est pas naturel.
L’espace, lui, l’est entièrement.

Le temps est affaire de machines et de mathématiques.
Même la géométrie postule en premier lieu le temps.
Deux points requièrent deux temps de considération.
Une droite ne « passe » que par le temps qu’il faut pour le faire.
Le temps est intimement lié aux chiffres et aux nombres :
Compter les êtres c’est nommer les êtres.

L’une des expériences les plus fortes qu’il me fut donné de vivre fût d’avoir à tuer les chiots de ma chienne : comme par une sorte de perversion (version du père, mais aussi version de la peur), j’ai fait la chose en deux parties. A l’issue du premier forfait, elle n’a pas manifesté de signes de manque. La deuxième fournée a été plus sensible. Quoiqu’il en soit elle ne m’en a pas tenu rigueur. Il faut dire que je l’ai trompée. Quelle n’a pas su la vérité.

La puissance Kant a été de savoir lier ces deux concepts d’espace et de temps sur la croix de l’intuition.
Et ce faisant de nous aliéner à la nécessiter de les porter sur le chemin de la subjectivité et de la parole.
C’est ce qui manque depuis le début de ce texte.
Dans l’espace, sans rien dire on croit pouvoir tout faire.
A vrai dire pour nous c’est plutôt dans le plan, dans le plan de consistance qui est notre plan d’existence.
Nous circulons sur une membrane.
Une membrane sur laquelle nous pouvons aller partout mais sans sauter d’un point à un autre.
C’est peut-être ce qui stimule tant les insatisfaits dans le sens des « sports à risque ».

« Il n’y a pas de raison que deux concepts se suivent » disait donc Guattari. Mais il y a toutes les raisons pour qu’ils se jouxtent.

Alors le temps est-il réellement autre chose que la structure interne du fantasme.
Je ne crois pas.

Problème ici de l’imagination transcendantale chez Kant.
La révolution copernicienne a brisé dans l’œuf le concept précédemment universel de « hauteur ».
Le plus brillant des astres n’est pas au dessus du plus petit.
La tradition de l’église catholique romaine a arrangé ce petit problème avec le concept (et le sentiment) de l’au-delà.
Il reste à localiser l’imagination.

ar exemple une question se pose dans l’ordre de la subjectivité (mais s’en pose-t-il ailleurs?) :
L’impuissance sexuelle (ou la frigidité) va-t-elle de pair avec une absence de désir?
Il me semble que c’est plutôt l’inverse qui se produit : l’incapacité entraine cette maladie de surcharge que réalise la frustration.
Lacan a bien posé la frustration comme un état de manque imaginaire.
C’est l’imaginaire qui est en panne quand la machinerie sexuelle se détraque, mais en panne de surcharge, d’engorgement. L’engorgement de l’imaginaire, voilà qui interroge directement le montage kantien du schématisme de l’entendement. Un schéma doit être léger, à peine tracé, inscrit en pointillé, sinon il se détériore en représentation. Le désir ne peut se plier aux seules règles capitalistiques de la quantité et de la qualité conjointes d’une production. Il a besoin de « transitions machiniques ». On ne peut pas représenter côte à côte la quantité et la qualité des choses sans un passage par la relation ou par la modalité.
C’est pourquoi je propose de revoir le carré logique d’Aristote. (Voir le tableau « Mon calcul des prédicats »)

 

 considérer les choses d’une manière plus « scientifique » ou « objective », on pourrait dire (et on a dit) que ce qui fait la troisième dimension dans notre perception de l’espace c’est la vision binoculaire. De fait celle-ci permet de voir la profondeur, au bénéfice du moins d’un traitement neurologique de l’information. Et ce serait donc cette troisième dimension qui témoignerait de l’écoulement du temps et du décalage des images. Si tel était le cas nous devrions penser que la mouche a une conception du temps à mille facettes. L’être n’est qu’une surface sans épaisseur et comme tel ne perçoit que des surfaces. Ce  n’est que sa station debout qui persuade l’homme de sa maitrise de l’espace et qui le trompe irrépressiblement sur l’existence de sa profondeur. C’est bien en quoi le montage freudien pose problème. Kant ne s’y est pas trompé en choisissant pour l’ensemble espace-temps le terme d’ « intuition ».

L’être pensant debout à le sentiment de la troisième dimension de l’espace parce qu’il a le sentiment de lui-même comme d’un infini. Ce n’est pas le sentiment océanique horizontal du monde dans lequel il baigne, c’est le sentiment paranoïaque de soi qui l’amène à concevoir l’univers entier comme sa maison.
C’est pourquoi il veut toujours une maison plus grosse (du moins quand il n’est pas philosophe).
L’homme est le seul animal individuel dont l’habitat s’érige vers le ciel. Il confond son phallus avec sa maison (et souvent sa voiture!).

ais toute cette perception de l’espace relayée et étayée par les mathématiciens (Euclide le premier), l’amène à oublier son inscription essentielle sur un territoire dont sa science ne cesse de lui dire qu’elle est sphérique, mais sur lequel toute sa question réside dans la méthode pour y faire son trou.
C’est ainsi que se constitue la distinction politiquement opérante du privé et du public, de l’intime et du collectif, de l’exotérique et de l’ésotérique. En public je brille et en privé je m’affaisse. En public je me représente, et en privé je m’exprime. En public je mens et en privé je dis vrai (mais est-ce bien vrai?).
Structure ou topologie du trou donc, que l’être vivant bipède, phallique ou non phallique, mais sans plumes, arrache à son plan d’existence, pour que quelque-chose puisse passer ou se passer, en une catastrophe permanente dans le film tensio-actif de la surface d’un monde dont il ne connait ni la profondeur (sauf freudisme caractérisé), ni la « substance » (sauf philosophisme matérialiste aggravé).

De l’être parlant ou de l’être pensant (c’est-à-dire l’être parlant ne parlant pas), rien effectivement ne nous autorise à penser qu’il subsiste dans un espace quelconque du chaos ou de la soupe primitive substantielle stigmatisée en une formule parlante par Deleuze et Guattari, puisqu’il est déterminé par des effets de traces, d’écriture et d’inscription, ou du moins par la façon dont ces « traits » conditionnent pour lui le fonctionnement d’une « mémoire ». Comment donc penser la mesure, même subjective, d’un tel être dans un tel espace?

Alors l’effet de volume qui intéresse notre subjectivité ne serait-il que la résultante des milles replis et des « couches » innombrables du cortex, des mitochondries, de l’appareil de Golgi, aussi bien que du « livre » de la vie?

 cette question la découverte superbe de Jacob et Monod semble avoir répondu par la négative en identifiant la structure « stéréotaxique » des protéines et du génome lui-même dans sa « forme matérielle ». Voilà qui devrait interrompre mon doute hyperbolique et scandaleux sur la troisième dimension de l’espace. Car alors on peut penser que le propre du vivant consiste dans la constitution de structures « organisées » et complexes, « molles » (pour les différentier des cristaux), dans l’espace à trois dimensions. Mais ces structures (dans le cas des cristaux comme dans celui des organismes vivants), apparaissent toujours à notre « entendement » sous le titre de la double opération d’une représentation d’image dans un système image-temps, et, d’une écriture, d’une inscription de la régularité à l’œuvre dans l’objet, en tant que loi de règle ou loi d’exception, mais de toute nécessité inscrite dans le même système, sur des supports lui appartenant intégralement, et au bénéfice (ou au détriment) d’évènements et de phénomènes survenant dans le même système, qui est comme Kant nous l’indique, condition de tout le reste, c’est-à-dire des objets. Tout cela se suffit de deux dimensions « spatiales » pour peu que le temps y compte pour de bon en plus value.

Je soutiens donc l’hypothèse que l’être « réel » quel qu’il soit est plat, et que tous ses sentiments de volume sont à mettre au compte d’une collusion habile de son «imaginaire» et de son « symbolique » dans un rapport qui n’est pas de triangulation isocèle équipotente et qui ne peut se concevoir comme un nouage borroméen.

Il y a peut-être quelque chose de décevant à ce que nous ayons à nous représenter nous-mêmes à nous-mêmes comme des crêpes. Lacan s’amusait volontiers à parler de l’hommelette. Mais c’est d’un plan d’inscription sans épaisseur, une page dont le dos et la face sont continués sans ruptures, une face sans dos et sans bords, un livre accordéon sans hauts ni bas de page et sans couverture ni reliure (pas forcément sans ruptures).

Il peut y avoir des déchirures de l’être.
Il y a des êtres déchirés.
Et la vision « topologique » de ces êtres n’est pas une métaphore.
Les déchirures de l’être sont des déchirures dans un plan d’inscription.
Elles rendent illisible tout un pan de ses lois.

La troisième dimension est toujours «symbolimaginaire» et temporelle.
Elle permet de voir la profondeur des êtres et la profondeur des choses.
Le réel n’est pas plein mais plat.
Il nous dispense du temps.
Ou plutôt il se dispense de nous.
Il n’y a pas d’épaisseur du réel.
Au sens propre.

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