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Introductions


Textes Psychologiques

Ma logique des prédicats :

Deuxième partie.

Logique subjective


Textes Politques
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Si on considère toute « proposition de  phrase » comme constituée
d’un substantif (ou « sujet ») et d’un « prédicat »,
ce dernier se décompose toujours, au moins dans les langages positifs de l’occident,
en une copule (ou « verbe »)
et en un déterminant (objet, qualificatif, complément, adverbe).

Ces trois éléments de la phrase très « classique » que j’ai appris au CP,
peuvent se décliner selon deux registres opposés et complémentaires,
couvrant ainsi d’une certaine façon, la totalité du champ sémantique de la formation d’une « prédication »
et donc, je dis bien « d’une certaine façon », la totalité du champ des « idées » possibles,
à la petite question près du « sens » des mots,
et surtout de leurs rapports d’opposition sémantique binaire lorsqu’elles sont intégrées à la langue,
ce qui est le péché mignon de l’occident positif:

Tâchons donc  de faire fonctionner un type de structure
reprenant les dissymétries symétriques que j'ai dégagées précédemment.

TTO TOT OTT
TTT OOO
TOO OTO OOT

avec 

T

O

Recevoir
Intégrer

Consommer

Penser

Synthétiser

Copule

Ici en position centrale.

Émettre
Exprimer

Produire

Énoncer

Analyser

ECRITURE
DEVOIR
Nécessité

Besoins

OBJETS

Nature
CHOSES

 Sujet
Ou
Déterminant

Ici en début et en fin de proposition. 

PAROLE
DROIT
Possibilité

Désirs

CONCEPTS

Culture

MOTS


Encore une fois, l’intérêt de toutes ces contorsions intellectuelles
(mais « l’homme est fait d’un bois courbe »)
ne me semble pas tant de passer mes nerfs
(ce qui constitue cependant une opération salubre),
que de mettre en rapport les difficultés qu’on pourrait dire éternelles,
de la logique,
avec toutes les questions logiques soulevées par la constatation, l’expérience, et la prise en compte,
des psychopathologies.
Il ne s’agit pas de faire dans mon coin, ma petite logique de Port Royal,
mais de poser la question dont les chantiers restent bien en panne,
des psychopathologies, des perversions, et de la « norme psychique »,
particulièrement prisée et érotisée dans l’univers positif scientiste libéral.

Des exemples : 
Exemple avec écrire-parler-ecriture-parole :

L’écriture écrit une parole
(Pour l’obsessionnel)

L’écriture dit une écriture
(Pour l’idéaliste)

La parole inscrit une écriture
(Pour le paranoïaque)

L’écriture inscrit une écriture
(Pour le « ritomane »)

Différents points de vue

La parole dit une histoire
(Pour le mythomane)

L’écriture dit une parole
(Pour le schizophrène)

La parole inscrit une parole
(Pour le matérialiste)

La parole dit une écriture
(Pour l’hystérique)

Exemple avec devoir-pouvoir-écrire-dire :

Le devoir est d’écrire le droit
(Pour l’obsessionnel)

Le devoir est de dire le devoir
(Pour l’idéaliste)

Le droit est d’écrire le devoir
(Pour le paranoïaque)

Le devoir est d’écrire le devoir
(Pour le « ritomane »)

 

Le droit est de dire le droit
(Pour le mythomane)

Le devoir est de dire le droit
(Pour le schizophrène)

Le droit est d’écrire le droit
(Pour le matérialiste)

Le droit est de dire le devoir
(Pour l’hystérique)

Exemple avec besoins-désirs-intégrer-exprimer :

Le besoin est d’intégrer des désirs
(Pour l’obsessionnel)

Le besoin est d’exprimer des désirs
(Pour l’idéaliste)

Le désir est d’intégrer des besoins
(Pour le paranoïaque)

Le besoin est d’intégrer des besoins
(Pour le « ritomane »)

 

Le désir est d’exprimer des désirs
(Pour le mythomane)

Le besoin est d’exprimer des désirs
(Pour le schizophrène)

Le désir est d’intégrer des désirs
(Pour le matérialiste)

Le désir est d’exprimer des besoins
(Pour l’hystérique)

 Exemple avec nature-culture-penser-énoncer :

La nature pense la culture
(Pour l’obsessionnel)

La nature énonce la nature
(Pour l’idéaliste)

La culture pense la nature
(Pour le paranoïaque)

La nature pense la nature
(Pour le « ritomane »)

 

La culture énonce la culture
(Pour le mythomane)

La nature énonce la culture
(Pour le schizophrène)

La culture pense la culture
(Pour le matérialiste)

La culture énonce la nature
(Pour l’hystérique)

 Exemple avec choses-mots-recevoir-émettre :

Les choses reçoivent des mots
 (Pour l’obsessionnel)
(les mots influencent les choses)

Les choses émettent des choses
 (Pour l’idéaliste)
(le monde a un sens)


Les mots reçoivent des choses

(Pour le paranoïaque)

(les mots contiennent les choses)

Les choses reçoivent des choses
(Pour le « ritomane »)
(Les gestes font le monde)

 

Les mots émettent des mots

(Pour le mythomane)

(les mots parlent d’eux-mêmes)

Les choses émettent des mots
(Pour le schizophrène)
(hallucination)

Les mots reçoivent des mots
(Pour le matérialiste)
(et n’ont pas grand sens)


Les mots émettent des choses

(Pour l’hystérique)

(dans le corps par exemple)

Exemple avec nécessité-possibilité-synthétiser-analyser :

Il est nécessaire de synthétiser des possibilités
(Pour l’obsessionnel)

Il est nécessaire d’analyser des nécessités
(Pour l’idéaliste)

Il est possible de synthétiser des nécessités
(Pour le paranoïaque)

Il est nécessaire de synthétiser des nécessités
(Pour le « ritomane »)

 

Il est possible d’analyser des possibilités
(Pour le mythomane)

Il est nécessaire d’analyser des possibilités
(Pour le schizophrène)

Il est possible de synthétiser des possibilités
(Pour le matérialiste)

Il est possible d’analyser des nécessités
(Pour l’hystérique)

Exemple avec objets-concepts-consommer-produire

Les objets consomment des concepts
(Pour l’obsessionnel)

Les objets produisent des concepts
(Pour l’idéaliste)

Les concepts produisent des objets
(Pour le paranoïaque)

Les objets consomment des objets
(Pour le « ritomane »)

 

Les concepts produisent des concepts
(Pour le mythomane)

Les objets produisent des concepts
(Pour le schizophrène)

Les concepts consomment des concepts
(Pour le matérialiste)

Les concepts produisent des objets
(Pour l’hystérique)

Je m’arrête là me doutant que mon lecteur ne m’aura pas attendu pour le faire

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