Tableaux
Accueil


Textes Psychologiques

Huit hypothèses négatives pour illustrer un état d'esprit.

Accueil


Textes Politques

HYPOTHESES PATHOLOGIQUES
COHERENCE DES FAITS ET DES ELEMENTS D’INCOHERENCE DES MÊMES FAITS,
non pas « thétiques » ni « théoriques » ni même « théorétiques », mais « vécus ».

N° 8
Logique (Négations d’un prédicat)

Réalisme transcendantal.

N° 1
Sociologique (Absence du débat)

Idéalisme idéologique.

N° 2
Politique (Pas de désir de démo)

Pouvoir.

N° 7
Psychopathologique (Indiscernables)

« Confusologie » pratique.

 

  

N° 3
Psychanalytique (FDNDP pervers)

« Lucidologie » théorique.

N° 6
Psychologique (Pas de norme psy)

Savoir.

N° 5
Anthropologique  (Travail central de la langue sur la parole)

Matérialisme pragmatique

N° 4
Géométrique (Espace à deux dim)

Fantasmologie immanente.

 
YPOTHESE N°1 : SOCIOLOGIQUE : IDEALISME IDEOLOGIQUE
ABSENCE DU DEBAT DEMOCRATIQUE DANS LA « DEMOCRATIE » telle qu’on l’a.

Je parle du « libre débat » comme idéalité. Pas des débats qui sont convenus ou conditionnés par le réseau interminable des intérêts représentatifs et médiatico-politiques.
Il n’est trop souvent (ou plutôt « trop toujours ») qu’une fiction théorique, philosophique, historique, au sens de Bourdieu. Il n’y a pas de lieu de débat, il n’y a que des lieux qui singent le débat (euphémisation). On ne cesse de faire semblant.

« Temps de parole » :
Distribution : Parole prise, arrachée, coupée, rendue, laissée, abandonnée, convenue, contrainte, libre…
L’opposition deleuzienne cours – débat, discussion. L’élitisme de Deleuze.
Le «vouloir parler» s’oppose dialectiquement au « pouvoir parler ». Il y a aussi la question du «devoir». 
Parole comme symptôme pathologique. Délire, lapsus, mot d’esprit.
Parole analytique explicitant le pathos, ou thérapeutique dans l’interprétation, la « réalisation » et la catharsis.
Place du « sujet » dans ces système du parler : aphorisme de Lacan : temps = sujet.
Ex : Le débat télé peut avoir toutes les apparences du débat mais reste une sélection des possibles pour la télé. Cf Michel Pollak, Bernard Pivot, Dominique Tadéi, ….
Ex : Le débat UPA qui respecte toutes les formes de liberté mais qui ne place le débat qu’en position accessoire, et dont il n’est pas la finalité.

Voir partie « pratique »

 
YPOTHESE N°2 : POLITIQUE : DESIR DE POUVOIR

Il n’y a pas de désir de démocratie chez le plus grand nombre.
Car il n’est pas compatible avec le désir de la bonne place, qui lui, par contre, est particulièrement répandu.
La démocratie existe comme concept, mais ne fait l’objet de presque aucune aspiration pratique.

C’est un paradoxe et c’est logique vu la structure des rapports de psychopathologies. (Places comptées pour les schizos) : Le désir de démocratie est un désir « schizo »!!!
Problème de l’ «euphémisation» au sens de Bourdieu qui est usitée en particulier autour de ce concept de démocratie. Et le problème logique qui s’en suit : Pour qu’il y ait désir de démocratie dans la démocratie il faut qu’il y ait démocratie. (cf ST)
Il va de soi que dans une monarchie, le désir de démocratie ne va pas de soi : Le mystère reste du type : « comment se fait-il que le concept comme le désir de démocratie soit apparu en Grèce à partir de rien ou « plutôt que rien »? » alors qu’il n’existait pas antérieurement. 

Voir la place de l’euphémisation dans mon tableau à huit positions de la logique des prédicats.
Voir texte « Que le peuple à ce jour n'a jamais désiré la démocratie. »
Voir partie « pratique »

 

YPOTHESE N°3 : PSYCHANALITIQUE : LUCIDOLOGIE THEORIQUE

Deux limites à la psychanalyse comme pratique sociale intellectuelle (justifiante, validante, autorisante, …donc valorisante, narcissisante, etc.) :
L’efficacité thérapeutique. (voir Onfray)
La théorie lacanienne de la forclusion.

Forclore le nom du pervers.

Qu’il y a un problème avec le concept de « forclusion du nom du père » et le nouage du réel au symbolique et à l’imaginaire chez Lacan. Et peut-être avec la structure « forclusion- refoulement ».

Théorie du refoulement et refoulement de la théorie (voir dialectique de l’OUBLI)

-          Ce qui est refoulé dans la névrose, c’est quelque-chose de l’imaginaire et du fantasme. (Evitement et Refoulement proprement dit)

-          Ce qui est refoulé dans la psychose, c’est quelque chose du symbolique, qu’on a souvent posé comme étant la "RAISON", et qui peut concerner la castration comme condition de possibilité du symbolique donc le phallus, c’est-à-dire du concept (mais pas spécialement le nom du père comme organisateur symbolique). Ce qui est refoulé c’est ce qui encre dans le réel la vie symbolique, c’est-à-dire le pouvoir non pas de nommer les êtres, mais de les considérer comme « autre chose » que des choses réelles, une fois qu’ils (ou elles) ont été nommé(e)s. Voir la difficulté anthropologique à distinguer conceptuellement dans l’imaginaire l’être humain mâle et le père.

-          Rien n’est refoulé dans la perversion. Le « nom du père » en tant que garantie de prise sur le réel, mais aussi bien la réalité de l’organisation sociale (qui peut très bien fonctionner sans nom du père), mais aussi bien le rapport de mère à fille, le rapport au « parent » en tant que réalité, avec conservation d’un sens aigu du politique (voir Sade et sa position par rapport au roi, à la République, à la révolution.). (DENI de toute organisation FAMILIALE …et de tout ce qui peut faire civilisation : BARBARIE) et pas spécialement de la « castration », qui n’est concevable que lorsque le système familiale est restreint à la cellule œdipienne.

-          Quelle est donc la place « spécifique » de ce NDP ?

Manque

Symbolique

Réel

Imaginaire

PSYCHOSE

PERVERSION

NEVROSE

Castration

Privation

Frustration

Forclusion du nom et de la parole de l’être dans ce qu’ils viennent du réel.

Déni de la réalité de l’être dans le réel.

Refoulement du fantasme de l’être dans ce qu’il reproduit un fait réel.

« La phénoménologie qui refoule le social dans le plan de la dépression »

« Le positivisme cognitiviste qui refoule lhistoire vers les plans du délire »

« La psychanalyse qui refoule le politique sur le plan de langoisse »

 

YPOTHESE N°4: GEOMETRIQUE  FANTASMOLOGIE  IMMANENTE TOPOLOGIQUE

 En résumé, de quelque façon qu'on se retourne,
il est impossible de découvrir à l' empirisme géométrique
un sens raisonnable. H. Poincaré
(Etre avec des choses dans le temps et dans l’espace : Mitsein)
Deux droites parallèles ne se rencontrent ni ne s’éloignent à l’infini, - et – nonP.
Espaces et temps sont ou droits ou courbes, ou infinis ou cycliques.

La troisième dimension est déjà celle du temps. Et si le réel n’était que « plan ». Entre I et S, indistincts ….
Lacan ne cesse de parler de « topologie » au sujet du sujet.
Deleuze et Guattari n’ont pensé le monde de la subjectivité qu’en référence à un « plan de consistance ».
Deux seuls dogmes qui s’affrontent sur l’Œdipe.
Qu’est-ce que l’écriture fait dans l’image, et qu’est-ce que la parole fait dans le temps?
 
Car le rapport du temps et de la parole est celui du sujet à son fantasme, comme il est celui de l’image et de l’écriture.

 

sujet

 

écriture

Image - temps

parole

 

fantasme

 


« Aristote observe à juste raison contre les Pythagoriciens : « Vous dites que le mouvement de la ligne est la surface et celui du point la ligne ; par conséquent, les mouvements des monades seront également des lignes …La solidité, lintensité, qui saffirment contre lincohésion de lespace en soi, ne peuvent sajouter que grâce à un principe qui nie lespace dans sa sphère totale, tel que le temps lest dans la nature réelle.»                 Thèse de Marx PII, Ch 1

Voir les textes:
"Que le réel pourrait n'être qu'un espace à deux dimensions plus le temps."

YPOTHESE N°5 : ANTHROPOLOGIQUE : LINGUISTIQUE ET TRAVAIL : MATERIALISME PRAGMATIQUE
Le travail réel ou « matériel »  est le produit d’une force constante par un déplacement rectiligne.
Le travail non matériel opère avant tout dans la langue
: c’est « l’effet de sens ».
Concept de travail et travail du concept fondent indissociablement la consistance du sujet de la parole.
Sans travail, le temps est perdu. Sans travail « on n’avance pas ». Il n’y a pas de « progrès ».
Le travail c’est le progrès et c’est la croissance.
Mais dans tous les cas, c’est une nuisance.

Pour Lacan : le sujet est «traversé et travaillé par sa parole».
La subjectivité est par définition  « travaillée » ou « violentée » par le concept ou par l’affect, pas par le percept. La perception en soi ne constitue ni une violence ni un travail.
Le temps de travail, c’est le temps du travail des affects et des concepts. Jamais le temps de travail de la perception.
Version UPA année sur le travail : contester la « centralité » du travail. Il n’y a pas de latéralité possible du travail. (Voir le texte : Que le travail marginal, pourrait bien rester une nuisance centrale.)

Travail du concept :
Concepts et principes (Kant).
Concepts et fonctifs (Louis Hjelmslev (Danois)).
Concepts constatifs et performatifs d’Austin. 

« Principes ou fonctifs » : Amour, amitié, vertu, vérité, honnêteté, humanisme, écologie, justice…

TEMPS LIBRE ET TRAVAIL
Le temps non libre est celui qui est travaillé. Il y a le temps libre et le temps travaillé.

Les gens intéressé à leur travail sont les gens intéressés par leur travail.
Nous ne sommes peut des êtres pour la mort mais surtout des êtres pour le travail. C’est d’ailleurs à peu près la même chose.

Voir texte : « Que le travail est une nuisance. »
Voir exposé de Fabienne Dourson.

 
YPOTHESE N°6 : PSYCHOPATHOLOGIQUE : SAVOIR

Pas de norme psy, mais il y a une structure des rapports de psychopathologies entre elles.
Pas de distinction parole malade et anormale versus parole saine et « adaptée » ou « normale » (voir répercussion de ce fait sur la question « temps de parole et psychopathologie » :

Toute signification est anormale.
Tout sentiment est anormal.
Toute idée est anormale.

Opinion : le coté vers lequel je penche (pathologique); ce qui n’est pas une position d’enseignement, ni d’analyste, l’un et l’autre ayant à charge de refouler sa propre pathologie.( =/= ma position)
Comme parole VIDE et PLEINE.

C’est l’objet de cet exposé.

Voir position d’Onfray (qui se trouve ... en bonne santé mentale).

YPOTHESE N°7 :  PSYCHOLOGIQUE : D’INDETERMINABILITE ET D’INDISCERNABILITE : CONFUSOLOGIE PRATIQUE

*Principe d’identité des indiscernables (Leibniz); (Qu’il ne peut y avoir de différences entre des entités sans différences entre leurs propriétés).

          Deleuze : devenir indiscernable, « se perdre dans la foule ». Deleuze évoque le « devenir imperceptible, indiscernable » comme paradigme esthétique ou moral. Faut-il devenir perceptible ou imperceptible? Cela dépend peut-être de la position depuis laquelle on s’exprime …. Que peuvent faire de cette nécessité les « représentants du peuple » dans la démocratie ??
 (DE LEIBNIZ A GODEL)
exemple du racisme normal.

*Principe de confusion des places et des temps.

*Henri Wallon fait l’hypothèse que l’ « adualisme » représente l’étape d’indifférenciation où le jeune enfant confond son moi et le monde.
*Piaget fait l’hypothèse que la maturation intellectuelle permet de différentier dans l’ordre chronologique :
- le mot et la chose : 7 /8 ans.
- l’intérieur et l’extérieur : 9/10 ans.
- le concept et l’objet : 11/12 ans.
La maturation serait la constitution du réel.
Question : l’adulte mâture fait-il ces distinctions ?

Si une chose m’est donnée présentement comme connaissance, c’est que je suis distinct d’elle.
Du passé et du futur.
De l’individuel et du collectif.
(Voir Sartre : Les mots)
Du dedans et du dehors. (Réalité du dedans et réalité du dehors de winnicott)
Du positif et du négatif. (Omnis determinatio est negatio (Spinoza!)) (Mais aussi toute négation peut être considérée comme une détermination, voir Blanché)
Des mots et des choses.

Le mot est le meurtre de la chose (Kojève)
Hegel : "Le concept est le temps de la Chose".
Équation totale : le temps c’est le meurtre.
« Le rapport originel de présence, comme fondement de la connaissance, est négatif. » (Sartre, E & N : p 214)

*Principe du cumul des deux indistinctions : subjectivité :

Intuitions pures à priori de l’individu ou du collectif psychopathologique.
Accepter un certain degré d’in-déterminabilité individu-groupe (relatif).
Rapport d’in-com-possibilité. (Incompossibles : Leibniz, repris par Merleau-Ponty puis par Deleuze)
Théorème d’indéterminabilité physique d’Heisenberg.
Théorème « d’incomplétude » de la théorie mathématique de Gödel : « il peut toujours se produire dans une théorie mathématique un énoncé indécidable. » « Si T est une théorie cohérente, la cohérence de T, qui peut s'exprimer dans la théorie T, n'est pas démontrable dans T. » ANTINOMIE COHERENCE VERSUS COMPLETUDE

Je poserai diagrammatiquement et arbitrairement : (hypothesem fingo)

 

 

COMPLETUDE : pôle parano

COHERENCE : pôle schizo

 

 

  

YPOTHESE N°8 : LOGIQUE  REALISME TRANSCENDANTAL
C’est l’hypothèse qui met en question la logique d’Aristote.
Elle passe par R Blanché et la mise en question des modalités de négation d’un prédicat par Aristote.

Voir les textes « logique ».

Elle repose sur l’idée de l’insuffisance de l’idée d’Aristote posant une logique des prédicats et de leurs négations, et sur un usage plus précis et mieux défini des « quantificateurs logiques » universel et existentiel, peut-être à la lumière de ce qu’en a proposé Lacan.

Kant présente la logique d’Aristote comme un idéal et une perfection atteints. Les logiciens du XIXe siècle et du  XXe siècle ont systématiquement remis en question cette base. ( Frege, Peano, Gödel, Cantor, …)

"la logique est entrée depuis les temps les plus anciens dans cette voie certaine, c'est que, depuis Aristote, elle n’a pas eu besoin de faire un pas en arrière, à moins que l'on ne regarde comme des améliorations le retranchement de quelques subtilités inutiles, ou une plus grande clarté dans l'exposition, toutes choses qui tiennent plutôt à l'élégance qu’à la certitude de la science. Il est aussi digne de remarquer que, jusqu'ici, elle n’a pu faire un seul pas en avant, et qu’ainsi, selon toute apparence, elle semble arrêtée et achevée. En effet, lorsque certains modernes ont pensé l’étendre en y introduisant certains chapitres, soit de psychologie, sur les diverses facultés de connaître (l’imagination, l’esprit), soit de métaphysique, sur l'origine de la connaissance ou sur les diverses espèces de certitude suivant la diversité des objets (sur l’idéalisme, le scepticisme, etc.), soit d’anthropologie sur les préjugés (leurs causes et les moyens de les combattre), ils n'ont fait par là que montrer jusqu'à quel point ils ignoraient la nature propre de cette science. Ce n'est pas étendre les sciences, mais les dénaturer, que de confondre leurs limites. Or celles de la logique sont déterminées de la manière la plus exacte par cela seul qu'elle est une science qui expose en détail et démontre rigoureusement les règles formelles de toute pensée (que cette pensée soit a priori ou empirique, qu'elle ait telle ou telle origine et tel ou tel objet, qu'elle rencontre dans notre esprit des obstacles accidentels ou naturels)." Kant CRP  Préface à la deuxième édition de 1787.

Plus encore, Piaget a remis en questionnement la parenté dialectique entre Logique, Mathématique, Sciences de classement de la renaissance, Psychologie appliquée, pour aboutir au constructivisme et à la psychologie génétique.

 

 

Haut de la page

Accueil