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Formes logiques d'oppositions.
Logique subjective

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En bleu les conceptions d’Aristote,
En rouge les conceptions de Piaget.

Névrose
Au-delà

(Rites)

Vers l’au-delà
<Changer de temps>

(Mythes)

Psychose
Au-delà vers l’éternel

(Déterritorialisation)

OBSESSIO
ExFx

<Contradictoire>
<Inverse>

PARANO
VxFx

(Déterritorialisation)

^
Changer d’espace
v
Maintenant

^
Subalterne ou Corrélative
^

Changer d’espace et de temps.

  Contraires (Sub)     
Réciproques    


v
Subalterne ou
Corrélative
v

Toujours ou jamais
^

Changer d’espace
v

(Territorialisation)

SCHIZO
VxⁿFx

<Contradictoire>
<Inverse>

HYSTERIE
ExFx

(Territorialisation)

Psychose
Ici et maintenant

(Rites)

<Changer de temps>
Ici-bas

(Mythes)

Névrose
Vers l’éternel

Les contradictoires prennent toujours une valeur de vérité opposée.
Les contraires ne peuvent être vraies en même temps.
Les subcontraires ne peuvent être fausses en même temps.
La vérité de la subalterne inférieure suit de la vérité de la supérieure.

La prise en compte du "zéro" de Robert Blanché, mais aussi de la quantité "comparée" dans la quantité "partielle", pourrait nous amener à disposer un tableau des prédicats plus complexe au plan des modes de négations que ceux d'Aristote ou même de Blanché, mais en définitive peut-être plus facile à rapprocher des faits d'expérience vécue au travers d'une vision "clinique" d'autrui et de soi-même.

Soit donc les qutre quantités:
"Zéro", "Peu", "Beaucoup", et "Tout".
On peut en répartir la totalité des occurences sur un tableau à seize places périphériques:

Peu
P

Prudence
PB

Pas tout
ZPB

Plein jeu
ZPBT

Tout
T

Pas beaucoup
ZPT

OBSESSION

 

PARANO

Caprice
ZB

Rite
ZP

 

Selon la dotation en quantités "ZPBT"

 

Mythe
BT

Contemplation
PT

SCHIZO

HYSTERIE

Pas peu
ZBT

Zéro
Z

Rien

Pas zéro
PBT

Excès
ZT

Beaucoup
B

 
Ces présentations ne concernent que la négation de prédicats "uniques" ou "simples" n'impliquant pas l'idée de relation
(
Voir "Ma logique des prédicats (1)").

Si l'on s'intéresse à la liaison (ou à la "relation") de deux prédicats concernant deux "individus" différents et différentiables, on est conduuit à considérer des formules dont Piaget a donné des développements incontestables dans ce qu'il appelle sa logique "interpropositionnelle": ce qu'il appelle son "calcul des propositions". Cette logique accepte la dissolution de la double négation :
Elle part aussi de seize positions que l’on pourrait chercher à placer en correspondance de ma structure « molle » :

 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

p,q

p*q

o

pvq

ⁿp.ⁿq

p.q

ⁿpvⁿq

p≡q

pwq

q(p)

ⁿq(p)

p(q)

ⁿp(q)

p>q

ⁿp>ⁿq

p<q

ⁿp<ⁿq

p,q

p*q

o

pvq

ⁿp.ⁿq

p.q

p|q

p≡q

pwq

q(p)

ⁿq(p)

p(q)

ⁿp(q)

ⁿpvq

p.ⁿq

pvⁿq

ⁿp.q

1,1

1

0

1

0

1

0

1

0

1

0

1

0

1

0

1

0

1,0

1

0

1

0

0

1

0

1

0

1

1

0

0

1

1

0

0,1

1

0

1

0

0

1

0

1

1

0

0

1

1

0

0

1

0,0

1

0

0

1

0

1

1

0

0

1

0

1

1

0

1

0

1 : Affirmation complète (Piaget préfère ce terme à « tautologie ») :      p*q

2 : Négation complète (Piaget préfère ce terme à « contradiction ») :      o

3 : Disjonction non exclusive (ou « trilemme) :  pvq

4 : Négation conjointe (ou « négation de l’alternative) :       ⁿp.ⁿq

5 : Conjonction :     p.q

6 : Incompatibilité :     p|q   (soit : ⁿ(p.q), soit aussi:  ⁿpvⁿq)

7 : Biconditionnelle :    p≡q  (soit : p>q « et » q>p)

8 : Disjonction exclusive (ou exclusion réciproque ou « dilemme ») :  pwq  (soit :  pvq « sans » p.q)

9 : Affirmation de q :    Symbole :   q[p]

10 : Négation de q :    Symbole :    ⁿq[p]

11 : Affirmation de p :     Symbole :       p[q]

12 : Négation de p :      Symbole :     ⁿp[q]

13 : La conditionnelle :    p>q      c’est-à-dire       ⁿpvq

14 : La non-conditionnelle :     ⁿ(p>q)      c’est-à-dire     p.ⁿq

15 : La conditionnelle inverse :    p<q      c’est-à-dire      pvⁿq

16 : La non-conditionnelle inverse :    ⁿ(p<q)      c’est-à-dire      ⁿp.q 

Je propose donc un essai de "disposition" de ces "opérations" restant dans le cadre de mes diagrammes:

p*q = (ⁿp.ⁿq)v(p.ⁿq)v(ⁿp.q)v(p.q)
o = (ⁿpvⁿq).(pvⁿq).(ⁿpvq).(pvq)
Incompatibilité
 p|q
LVx LFx
pvⁿq
p<q
Négation conjointe
(de l'alternative)
ⁿp.ⁿq
ⁿpvq
p>q
Vx Fx

Affirmation complète
p*q
LVx Fx
Vx LFx
ⁿp(q)
ⁿq(p)
Biconditionnelle
p≡q
Vocabulaire
de Piaget
Dilemme (disjonction
exclusive) :  
pwq
q(p)

p(q)
LEx LFx
Ex Fx
Négation
complète
o
LEx Fxp.ⁿq
ⁿp>ⁿq
Trilemme
(disjonction non
exclusive)
: pvq
ⁿp.q
ⁿp<ⁿq
Ex LFx
Conjonction
p.q
Ces quaternes sont à lire en inversant comme dans mes autres tableaux les contradictoires et les contraires !!!
 Quaternes A de Piaget   en rose  
Quaternes A de Piageten bleu
Quaternes A de Piageten jaune
Quaternes A de Piageten vert
Les réciproques sont
proches
Les corrélatives sontéloignées

Pas moi et l'autre
EMT
. :     p|q
LVx LFx
Je contiens l’autre.
pvⁿq  =  p<q
Ni moi ni l'autre
ⁿp.ⁿq
Je suis dans l’autre.
ⁿpvq   =   p>q
Vx Fx
Moi et l'autre et le
reste.  
:   p*q
LVx Fx
Vx LFx
Pas moi quoiqu’il en soit de l’autre   :    ⁿp(q)Névrose
obsessionnelle
p = moiParanoïaPas l’autre quoiqu’il en soit de
moi.
Moi d'abord :   ⁿq(p)
Moi et l'autre  EMT
ou personne. :   p≡q
EMT: en
même temps
Moi ou l’autre pas EMT.
  pwq
L’autre quoiqu’il en soit de moi. L'autre d'abord :   q(p)Schizophrénie
q = autreHystérie
Moi quoiqu’il en soit
de l’autre.
 :  p(q)
LEx LFx
Ex Fx
Ni moi ni l'autre ni
le reste.
 :   o
LEx  FxMoi seul sans l’autre.
p.ⁿq  =  ⁿp>ⁿq
Moi ou l’autre.
Trilemme : pvq
Pas moi mais l’autre.
ⁿp.q  =  ⁿp<ⁿq
Ex LFx
Moi et l’autre EMT
obligatoirement.
:  p.q

Pour mémoire voici le schéma du "groupe" des opérations d'oppositions possibles chez Piaget
qui expriment le mode de fonctionnement de CHAQUE quaterne.

I : Identité  (Non utilisé dans l'antiquité et c'est bien ce qui a posé problème)
N : Inversion ("négation") (La contradiction d'Aristote)
R : Réciprocation (La contrariété et la subcontrariété d'Aristote)
C : Corrélation (la subalternation d'Aristote)

N = RC
R = NC
C = NR
I = NRC
  I   N  R  C
IINRC
 N NICR
RRCIN
CCRNI

"Groupe" de type "abélien" (commutatif)
c'est-à-dire un "ensemble" muni d'une loi de composition interne:
associative
admettant un "élément neutre" par rapport auquel
tout élément possède un "symétrique".



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