D'où cela vient-il ?

Pour mémoire et en attendant que je la tape, ce qui risque de tarder, je pose ici un plan résumé de mon ouvrage de Thèse, donc éminemment concerné par le narcissisme : Thèse

(Texte de mai 2002)
Par sentiment d’attendrissement sur moi-même et d’objectivité forcement débile, je joints à cette compilation horripilante le petit texte que j’avais jugé bon de mettre sur internet en 96 à l’époque ou la corporation des médecins a été particulièrement déconsidérée et humiliée par toutes les mesures stupides dite de «maitrise des dépenses de santé» que le pouvoir exécutif a imposées en France (et certainement partout ailleurs selon des modalités semblables), que les médecins et les syndicats ont acceptées et continuent d'accepter et moi aussi, puisque d’une part nous avons la maladie des commissions qui sont par définition des machine à tout accepter puisque « commises », que d’autre part nous n’avons pas assez souffert, et qu’enfin, tant qu’on bouffe, à quoi bon interroger publiquement la nature politique de notre exercice quotidien, surtout que ça fait prétentieux, ça fait intellectuel, et ça, c’est la pire des images sociales qu’on puisse donner sur le marché de la science…
Voici donc dans sa version http le petit papier dont j’ai fait diffusion ecrite et parlée sans une seule réponse consistante en 96.
J’ai bien sûr depuis totalement renoncé à tout ce genre de prurit politico syndical pour ne pas cautionner davantage le pouvoir qu’il s’agit de contester en l’exerçant.
Je reste suffisament naïf et niais pour penser qu’au moins au-delà du monde médical petit bourgeois et satisfait auquel j’appartiens et dans la soupe duquel je ne veux pas cracher parce que j’ai encore faim, mais dont j’aimerai qu’il remplace son exercice de la collusion syndicale permanente avec les franges les plus bêtes et les plus réactionnaires du pouvoir, par un minimum d’action alternative critique, qu’au delà de ces réalités nécessaires, on aurait peut-être pu se defendre avant de ne plus exister, par le biais de reseaux non associatifs tels que je n’y ai pas encore trouvé d’interlocuteur… Délire, délire ! ! !
Je laisse donc ici en desespoir de cause (mais je me demande si au fond, je n’aime pas ce desespoir ?) une adresse pour tout échange d’idées, si tant est que cette marchandise s’échange encore dans les formes en vigueur de monde médico-politique…
Voici pour mémoire mon papier de l’époque : "SCHIZOME".